Un chemin sans fin

Ce mois-ci, force est de constater qu'on ne peut plus renoncer…

Aspirant sincèrement à un plus grand Bonheur,

à l'Amour pour toujours, sans attendre son heure,

On se confronte d'abord à la douleur en soi

De la rencontre avec tout ce qui ne l'est pas.

Comme si la lumière de notre conscience éveillée

commençait par éclairer notre vérité,

Passage obligatoire tout à fait nécessaire,

rien à faire, on doit aussi vivre son contraire.

Sans avoir à juger la beauté du parfait,

Acceptons en douceur cette part mal aimée

dans l'élan courageux de nos premiers alliés

la confiance et l'espoir en notre destinée.

Voyez tous ces gens tournés vers leurs idéaux,

intègres, tentant leur vie chargée de fardeaux,

jamais épargnés des plus dures épreuves

en donnant un peu plus à ceux qui se sentent veules.

Ceux qui transforment l'ombre en vérité, vide en plein,

parcourant sans relâche leur périlleux chemin,

Vivant la mort telle une promesse de lendemain,

Jamais acculés par cette folle idée de fin.

Les plus anciennes quêtes de l'humanité

comblent par un ici et maintenant orchestré

Tout ce manque de soi librement approché,

Et ma foi, je ne vois pas comment s'y opposer.

Sans le cœur de désir, loin du sens éternel,

Sans la musique qui anime toutes nos parcelles,

Sans ressenti profond, sans expérience du Ciel,

Dans sa version brute, la vie est juste cruelle !

Quelle longue initiation que de vouloir voler

sans perdre pied, cœur léger, bonheur espéré

Aimer toute l'histoire que nous devons revoir

pour recevoir en fin les clés de la victoire.