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Jusqu’à ce que l'Amour nous répare

Texte retravaillé et reproposé en ce milieu de mois d'octobre 2020.


On désire ce qui nous manque jusqu'à ce que l'Amour nous répare et nous fasse toucher la plénitude de l'abondance. Tant que notre cœur n'est pas guéri, l'être humain est en tous lieux et à chaque instant confronté à un double choix : le choix du cœur ou de la raison. Comment faire ?

A mes yeux, le choix du cœur est notre premier choix, celui qui nous est instinctif et naturel. Nous arrivons sur Terre dans l'énergie du cœur, en pleine soif d'apprentissage. Notre raison est quasi vierge, notre corps comme neuf et nous nous imprégnions de ce qui nous est donné à vivre dans notre prime enfance. Nous prenons pour modèles nos référents parentaux, ce père et cette mère, ces êtres humains si imparfaits. Nous construisons ainsi nos croyances inconscientes et souvent limitantes. Petit à petit, ces croyances élaborent notre prison intérieure secrète, celle qui nous empêche d'accéder au plein pouvoir de notre cœur d'être humain et nous fait perdre peu à peu notre premier élan de vie. On peut comprendre que par la suite nous hésitions à nous aventurer à nouveau dans l'expérience affective. C'est comme si la Vie nous faisait perdre notre essentiel pour nous donner ensuite envie de le retrouver à notre manière... sacré chemin d'"apprenti-sage" !


Ceci dit, la voie du cœur reste à mes yeux la seule susceptible de nous libérer véritablement de nos schémas répétitifs et limitants, même si choisir la voie du cœur nous demande d'intégrer à la fois tous les possibles, du bonheur à la douleur, de l'amour à la peur, même si nos souffrances anciennes refont parfois surface et terriblement peur. La voie du cœur est la voie royale, on n'a pas dit que ce serait la plus facile !


Pas évident de choisir la voie du cœur alors qu'on nous apprend à être raisonnable, à privilégier la voix de la tête, et s'il reste un peu de place pour la poésie dans notre vie, d'y apporter quelques touches de notre cœur. En nous formatant de telle manière, malgré les apparences, je pense qu'on nous complexifie la vie. Coupé du cœur, nous basculons dans la dimension survie de notre existence, pour ne pas dire en état de « sur-vie » qui étouffe le véritable élan de Vie. On s'adapte, on réagit à ce qui nous est donné à vivre, on subit. Alors que la voie du cœur est bien plus puissante, elle nous permet à terme d'être libre de choisir. C'est la voie rapide de notre évolution positive qui nous conduit au plus proche de notre véritable bonheur.


Le problème est que ces élans spontanés de cœur ne nous mènent pas forcément là où nous pensions devoir aller. Pourquoi ? Parce que notre cœur est blessé et nous montre dans un premier temps le chemin de la réparation. Lorsque que notre cœur est guéri, tout devient très simple : on suit la guidance du cœur et la raison nous permet de construire sur cet élan positif une vie de bonheur. Mais avant cela, cet élan contenu dans la pulsion d'Amour de notre âme tend vers l'objectif premier de réparation. Tant que notre cœur est blessé, ce sont nos blessures et manques d'Amour qui sont révélées sur le chemin de notre âme, ce qui n'est pas forcément agréable à confronter.


On est attiré alors par quelqu'un qui révèle les manques de notre enfance, on rejoue des scènes "emprisonnantes" de notre histoire humaine autant de fois que nécessaire pour réveiller notre soif naturelle de liberté. Le passage est peut-être la souffrance mais l'intention est le réveil de notre capacité à nous libérer de la souffrance, à l'image de ce que Jésus-Christ a incarné sur son chemin de croix. Il 'a pas souffert pour rien, il a accepté de souffrir pour renaître à « lui-m'aime ». Si nous ne prenons pas le temps de regarder le sens de nos souffrances humaines, nous passons à côté de l'essentiel de notre apprentissage. La voix du cœur nous parle de guérison, même si cela nous demande parfois de nous confronter à ce qui nous fait le plus mal.


L'autre nous fait souffrir parce qu'il appuie sur une blessure intérieure qui nous appartient. C'est cette blessure qu'on nous demande de regarder, d'accueillir et de transmuter. Tant que nous nous contentons de regarder le reflet dans le miroir que représente l'autre, nous sommes dans l'illusion de la caverne de Platon. Platon nous recommande de nous tourner et d'aller nous chercher la lumière. On nous demande de regarder à l'intérieur de « nous-m'aime », l'extérieur n'étant que le reflet de ce qui vibre en nous. Occupons nous de notre intérieur pour transformer notre expérience extérieure. Là est notre plus grand pouvoir d'être humain.


Ainsi, la voix de notre cœur nous pousse vers notre évolution positive par la prise de conscience et la libération de nos limites intérieures. La voix de notre tête se fait également entendre pour donner un rythme « raisonnable » et intégrable par notre corps physique à notre chemin de guérison. Il faut donner du temps au temps lorsque l'on évolue dans un monde de chair et de matière ! Pour faire court : écouter la voix du cœur nous pousse à évoluer et écouter la voix de la tête nous permet d'intégrer l'expérience en conscience. Les deux voix portent sens, la première nous permet d'avancer alors que la seconde sécurise notre progression : ÉVOLUTION & ÉQUILIBRE seront les mots clés de notre incarnation consciente.

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