La spiritualité n'est pas extérieure à nous comme un Graal que l'on chercherait à atteindre en respectant consciencieusement les consignes d'un autre, aussi justes soient elles. Ce n'est pas un état que l'on pourrait un jour s'imaginer avoir atteint, comme par Magie. Elle est en constant devenir et siège au plus profond de nous. C'est cette conscience suprême qui nous permet de distinguer ce qui est Bien, de ce qui ne l'est pas. C'est un chemin individuel qui nous conduit joyeusement vers l'autre.
La spiritualité n'est pas un cadre de pensées imposées. Elle intègre certaines erreurs inhérentes à la nature humaine. L'essentiel étant d'évoluer positivement, c'est à dire dans la constante Volonté d’œuvrer pour le Bien.
La contre-face de la spiritualité est la perversion. Seule la spiritualité peut en venir à bout, en l'illuminant de sa nouvelle conscience. Tout est une question de niveau de conscience. On ne peut tolérer un acte pervers qui diffuse consciemment le mal, alors que l'erreur d'inconscience est possible.
C'est donc, encore une fois, la notion du libre arbitre qui est en jeu. Elle contient en elle-même tout le potentiel positif et négatif de l'être humain. C'est à la fois sa plus belle force d'évolution et sa plus grande faille. Il faut donc en user de manière responsable.
Mon approche tient compte tout autant de la dimension corporelle que spirituelle de l'être humain,
ses deux dimensions étant comme les faces d'une même et unique pièce, interdépendantes l'une de l'autre et en parfaite résonance.
Je conçois la spiritualité comme une expérience personnelle, intime et corporelle, qui correspond à l'incarnation et l'expression de la plus belle,
juste et honnête version de soi, réalisable dans chaque action du quotidien, tout autant que je reconnais notre dimension corporelle comme sacrée.
L'« esprit-âme » a autant besoin du corps pour expérimenter la vie que le corps a besoin de l'« esprit-âme » pour s'ancrer sur Terre.
L'un ne va pas sans l'autre dans une vie humaine.